Drague de rue et peur du rejet : 3 conseils pour la surmonter
Comment vaincre la peur du rejet qui te paralyse lors de tes rencontres ?
Que tu aies envie de draguer dans la rue, dans les lieux public, ou en soirée…inévitablement cette émotion négative risque à un moment ou à un autre de te submerger… en tout cas dans les premiers temps. Je suis aussi passé par là au début quand j’ai commencé à aborder les femmes en journée.
J’avais cette petite voix intérieure que Serge Marquis, docteur en gestion du stress, appelle le hamster…tu sais l’image de cette petite bête qui trotte qui trotte qui trotte dans ta tête et qui te paralyse au moment d’aller aborder.
Et il me disait quoi mon petit hamster ?
Bah tout simplement n’y vas pas tu vas te prendre un gros râteau…finalement je projetais négativement l’issue de la rencontre avant même de l’avoir vécue.
Alors comment faire pour surmonter la peur du rejet ?
Dans cet article, je vais te donner 3 conseils pratiques qui m’ont permis de dépasser cette peur et d’être à l’aise avec mon malaise.
Conseil N°1 : Comprendre l’origine de la peur
Comme le disait Einstein, « Si j’avais une heure pour résoudre un problème, je passerais cinquante-cinq minutes à définir le problème et seulement cinq minutes à trouver la solution »
En clair, avant de te donner des conseils pour agir directement sur cette peur du rejet, il est nécessaire pour toi de comprendre les mécanismes qui régissent cette peur.
La toute première chose que tu dois avoir en tête, c’est que cette peur est tout à fait normale, toute le monde l’a à un moment ou un autre, pourquoi. ?
parce qu’elle est liée à un comportement humain primitif ancrée depuis des millions d’années, celle de la peur de l’abandon.
N’oublies pas ça, nous sommes des animaux qui se doivent d’appartenir à une tribu, à l’époque tribal il y a des milliers d’années se sentir exclu renvoyait à une situation dangereuse voire renvoyait à la mort. Un groupe social est pour nous instinctivement un signe de protection car capable de nous fournir les ressources élémentaires comme se nourrir, se protéger des prédateurs, ou bien encore nous réconforter.
Si je le dis autrement la potentialité de se faire rejeter nous renvoie tout simplement à la peur d’être seul.
Maintenant si je traduis ça plus concrètement dans la situation d’aller aborder une femme dans la rue, cela se traduit par un besoin permanent de validation pour se faire accepter et ne pas être confronté à ce sentiment d’abandon. Dans la troisième partie de cette vidéo je te donnerai un conseil concret pour justement travailler sur ce besoin de validation.
Avant ça selon moi, il faut revenir au mécanisme de la peur du rejet. Comme je te l’ai dit la peur du rejet, est lié à l’abandon et c’est normal, et l’abandon est lui même lié à la peur de se retrouver seul ou de rester seul.
Dans un premier temps, je vais donc te conseiller d’apprivoiser ta solitude et de t’habituer à cette situation, le but est véritablement d’élever ton niveau de confiance quand tu te retrouves tout seul, même si tu penses être ok avec ça aujourd’hui.
Pas mal de personnes ont l’impression d’être tout à fait bien quand elles sont seules, mais quand on creuse un peu on peut se rendre compte qu’elles ne sont jamais vraiment complètement seules. En fait, si tu observes bien beaucoup fuit la solitude en comblant le vide par des sources de distractions, écouter de la musique ou un podcast, appeler un ami, lire un livre, regarder Netflix etc…
Finalement, peu de personnes expérimentent vraiment le fait d’être seul à 100% sans sources de distractions.
Pour te confronter à la solitude, je te propose de mettre une habitude hyper simple que je pratique moi-même encore aujourd’hui et généralement le soir. Et cette habitude va être d’aller te promener seul 15 à 20 min sans distraction c’est à dire sans écouter de musique ou de podcast, sans passer un coup de fil etc…l’objectif est vraiment de te confronter à la solitude.
Tu verras au début c’est un peu perturbant, on se sent un peu con mais l’idée une nouvelle fois est simplement de t’habituer à être à l’aise avec la solitude. Plus tu pratiqueras et plus tu lâcheras prise jusqu’à un moment te dire, putain je suis bien seul.
Cette habitude très simple prise à long terme aura impact bénéfice sur cette peur abandonnique naturelle chez nous, les humains.
Conseil N°2 : travailler sur sa peur du rejet et de l’échec
Comme je te l’ai expliqué dans la première partie, la peur du rejet est lié à la peur d’être seul et de l’abandon.
Maintenant la peur du rejet traduit aussi quelque chose d’assez évident celle de la peur de l’échec.
Mais dis toi bien une chose, si t’as peur d’échouer c’est que tu es probablement dans la bonne direction car ce que tu souhaites faire te génère de l’inconfort. Et l’inconfort découle clairement du fait que tu es en train de prendre des actions dont tu n’as pas l’habitude. En clair, tu es dans un processus de changement !
Pour moi, cette notion de l’échec il faut l’embrasser et la dompter.
Comme disait Winston Churchill, le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.
Moi je pense que cette peur de l’échec, il faut donc juste essayer de la transformer et même de se confronter à elle volontairement voire même de l’utiliser pour aller vers cette peur. Tant que tu as cette peur de l’échec, rattacher elle même à ta peur du rejet et bien selon moi c’est que tu es dans la bonne direction car tu es en train d’élargir ta zone de confiance en t’exposant à des choses nouvelles qui vont te faire grandir.
Ici mon conseil est simple, lorsqu’il s’agit d’aborder une fille tu dois avoir des phrases refuges à te répéter sans cesses avant d’aborder. Perso, moi j’en avais deux qui m’ont énormément servi pour dépasser mes peurs : du rejet, de l’abandon et de l’échec.
Voici 2 phrases :
- La première : Le regret est plus fort que le rejet…je répète le regret est plus fort que le rejet
- La deuxième phrase : j’y vais d’abord pour m’amuser, car je suis dans le game…je répète j’y vais d’abord pour m’amuser, car je suis dans le game
En me répétant mécaniquement ces 2 phrases, je me conditionne mentalement à embrasser ces peurs.
Conseil N°3 : Agir pour vaincre sa peur du rejet
Alors pour agir concrètement sur cette peur du rejet, je vais te proposer une série d’actions pour te mettre volontairement dans des situations plus ou au moins inconfortables. Le plus ou moins dépend de ton rapport au sentiment d’abandon, si chez toi il est très présent, il est fort possible que les actions que je vais te proposer de faire vont te mettre pas mal dans l’inconfort car tu vas être brutalement confronté à des situations où est le rejet est une option plus que probable.
Mais fais toi violence, car plus tu vas pratiquer et plus tu vas accroître ton niveau de confiance et te sentir à l’aise avec l’option de te faire bouler !
C’est une liste de 5 actions à faire dans l’ordre, car cela respecte une progression dans le niveau d’inconfort que cela va pouvoir générer chez toi. :
1ère action, consiste à de travailler sur ta capacité à savoir dire non.
Pour ça tu vas aller dans une boulangerie, et bien regarder les viennoiseries, les pains, les sandwichs enfin ce qu’il y a à regarder, puis lorsque ce sera ton tour et que la vendeuse te demanderas ce que tu souhaites, tu diras « ah bah non excusez moi j’ai changé d’avis et tu te casses ».
C’est tout, point !
2ème action : tu vas allez chez un voisin à qui tu n’as jamais parlé, et là tu vas lui sortir un prétexte bidon, besoin de sel, de farine peu importe l’idée est de sortir de ta zone de confort en allant parler à quelqu’un que tu ne connais pas. Au passage, profites en pour te présenter et soit très sympathique avec cette personne, sans surjouer évidemment mais il ne faut pas juste que tu y ailles pour aller chercher du sel, mais que tu lui donne un truc en plus. Toujours pareil, l’idée ici est de travailler sur l’émotion de la peur.
3ème action, là tu vas aller parler à une personne complètement inconnue, c’est un peu différent de la deuxième action ou tu avais une certaine légitimité à aller parler à une personne que tu ne connaissais pas directement mais qui habitait néanmoins dans le même immeuble que toi. Là, ici je vais te proposer d’aller parler à une parfaite inconnue en allant simplement lui faire un compliment. Tu peux dire un truc du style : bonjour excusez moi cela va peut être vous paraître étrange mais je voulais juste vous dire que j’adorai votre sac, votre robe, votre manteau peu importe l’idée est de lui faire un simple compliment. Toujours pareil, l’objectif faire un travail global sur la notion de peur.
4ème action, là l’idée va être de travailler plus directement sur la peur du rejet, pour ça tu vas aller dans un magasin de fringues, mais pas Zara ou H&M, non un magasin de vêtements qui vend des trucs assez chers, comme des costumes par exemple. Et là tu vas faire exprès d’accoster un vendeur et de lui demander de te faire essayer pleins de vêtements, l’idée n’est pas non plus de lui faire sortir toutes les pièces en stock, mais simplement d’en essayer 3/4 pour à la fin lui dire que tu n’es pas intéressé. Ce cas de figure est interessant car elle te confronte directement à cette peur de te faire juger et donc d’une certaine manière rejeter. Si tu veux aller encore plus loin tu peux faire la même chose avec un truc encore plus cher, une voiture, un appartement etc…l’idée c’est vraiment de te générer de l’inconfort pour te mettre dans des situations sujettes à rejet.
5ème action, un peu dans la même idée que d’aller se promener seul, tu vas sortir seul en soirée ou encore plus simple en sortant du taf tu vas faire un afterwork mais seul sans tes collègues. Tu vas aller au bar et te commander une boisson, et tu vas rester seul 15 / 20 min en restant ouvert, accessible, et non en te plongeant dans ton portable. Profites en pour discuter avec ton voisin ou avec le barman. L’idée est d’interagir. Le cran d’après est de sortir seul en soirée, sans potes…vraiment tout seul. Je te jure tu verras que c’est une super expérience, certes très inconfortable mais qui te permettra de dompter ta solitude et agir directement sur la peur de l’abandon.
C’est en travaillant en périphérie de ta peur du rejet, que tu vas petit à petit l’apprivoiser. Les actions que je te propose sont là pour travailler justement sur ces peurs périphériques.